Mont-Blanc par la voie normale : aiguille du Goûter – dôme du Goûter

Jeudi 10 juin 2021, avec Jérémy, d’excellentes conditions nous ont permis d’atteindre le sommet du Mont-Blanc 4810m.

Sommet prestigieux et prisé si l’en est, après plusieurs heures d’efforts c’est toujours un moment chargé d’émotion que de déboucher sur ce lieu merveilleux :

Les remontées mécaniques ouvrant juste quelques jours après notre départ, mercredi 09 juin la veille du sommet, nous partons à pied du hameau de Bionnassay, parking vers 1400 mètres.
Super, un Mont-Blanc à l’ancienne sur une première partie que je ne connais pas. Première étape 1800 mètres de dénivelé pour monter au refuge de tête Rousse 3167m!
Après une bonne heure de marche, dans notre dos la vue sur la vallée de Bionnassay :

Déjà cinq cents mètres de dénivelé derrière nous, changement de décor, nous allons quitter le monde de la moyenne montagne pour entrer petit à petit dans celui de la haute montagne :

C’est rien de dire que le ciel est bouché, nous verrons la face nord de Bionnassay une autre fois :

Un peu sous le Nid d’Aigle, une éclaircie timide nous permet de voir les glaciers et d’apercevoir une bonne partie de la face nord de Bionnassay :

Petite pause au refuge du Nid d’Aigle. Déjà 1000 mètres, encore 800 mètres et nous pourrons vraiment souffler en profitant du super accueil du refuge de tête Rousse :

La baraque forestière des Rognes, ça y est nous sommes sous une petite pluie bien rafaichissante :

Encore 400 mètres pour atteindre le refuge de tête Rousse :

Happé par le brouillard le refuge de tête Rousse est presque invisible, fort heureusement il suffit de suivre la trace pour y arriver.
Nous avons mis 4h40 depuis le parking un peu au-dessus du hameau de Bionnassay :

Deuxième jour, monter au refuge du Goûter 3863m, puis au Mont-Blanc, total 1700 mètres de dénivelé.
Comme l’avaient annoncé les prévisions météorologiques il fait beau!
Le jour se lève sur l’arête qui mène à l’aiguille du Goûter :

Un petit coup d’oeil à l’aiguille de Bionnassay et sa face nord :

En ce début de saison l’arête de l’aiguille du Goûter est bien enneigée, réduisant ainsi fortement le risque de chutes de pierres. Sur ce il faut faire plus attention à son cramponnage :

L’ancien refuge du Goûter et l’ombre de notre prochain objectif, le dôme du Goûter 4304m :

Mais avant de nous lancer dans l’ascension finale du Mont-Blanc, nous effectuons une pause au refuge du Goûter et nous nous déchargeons du superflu.
Nous avons mis 2h20 du refuge de tête Rousse au refuge du Goûter :

On se sent encore en forme, c’est parti pour le dôme du Goûter et derrière cet obstacle, le Mont-Blanc :

Enfin au dôme du Goûter on peut voir ce Mont-Blanc tant désiré :

L’observatoire Vallot 4350m, géré par le CNRS :

Et juste au-dessus l’abri Vallot 4367m :

Cela fait longtemps que notre rythme a ralenti. L’hypoxie aidant, désormais la partie finale de l’ascension du Mont-Blanc se fait pas à pas, et plutôt petits les pas.
L’arête des bosses est là, le temps est superbe et nous avons encore beaucoup de temps devant nous :

Les bosses de l’arête des Bosses sont derrière-nous, l’ascension touche à sa fin :

Génial nous voici au sommet du Mont-Blanc. Bravo Jérémy, nous avons réussi! Les conditions parfaites permettront à tous les alpinistes engagés ce jour-là de réussir.
Du refuge du Goûter au sommet du Mont-Blanc nous avons mis 5h15.

Versant italien, le Mont-Blanc de Courmayeur 4748m est un peu sous nous :

A la descente on jette un oeil à la fameuse arête de l’aiguille de Bionnassay 4052m, une des plus belles des Alpes :

Nous voici de retour au refuge du Goûter, où la tête dans les nuages, nous allons pouvoir nous reposer.
Demain nous redescendrons retrouver le monde des Hommes.

3 réflexions au sujet de “Mont-Blanc par la voie normale : aiguille du Goûter – dôme du Goûter”

  1. Bravo à vous pour cette montée magnifiqie sans doute éprouvante ( souffle hypoxie sup 4000 : l’o2 se raréfie.Mais quel bonheur .Quelle joie pour vous .Non seulement un paysage à couper le souffle loin des hommes ; Mais vaincre .! Le retour ds la vallée est difficile .car bien que je n’ai pas fait de tels exploits. Je n’avais pas envie de redescendre ds ce qui me semblait être un vacarme : la ville les voitures ect.Je pense que vous comprenez

    Répondre
  2. Bravo à vous pour cette montée magnifiqie sans doute éprouvante ( souffle hypoxie sup 4000 : l’o2 se raréfie.Mais quel bonheur .Quelle joie pour vous .Non seulement un paysage à couper le souffle loin des hommes ; Mais vaincre .! Le retour ds la vallée est difficile .car bien que je n’ai pas fait de tels exploits. Je n’avais pas envie de redescendre ds ce qui me semblait être un vacarme : la ville les voitures ect.Je pense que vous comprenez

    Répondre

Laisser un commentaire

WP2Social Auto Publish Powered By : XYZScripts.com