Dôme de neige des Ecrins : goulotte Boivin – Alpinisme : Guides 06

Dôme de neige des Ecrins : goulotte Boivin

Samedi 11 mai 2013, Antoine, Matteo, Jean-Baptiste et Guillaume ont fait la goulotte Boivin au Dôme des Ecrins, glace 5+, ED 800 mètres. Voie ouverte par Jean-Marc Boivin, François Diaféria et Gérard Vionnet-Fuasset, les 15 et 16 mai 1979.

Cette Grande Course mythique, pour ma part je l’avais parcourue en février 1997 avec mon ami Olivier Larios. Nous étions partis du village de Pelvoux, après 3 jours d’approche nous avions grimpé la voie le 4ème jour puis nous étions rentrés à Nice le jour même…ça me rappelle toute une époque.
De leur côté nos petits camarades ont eu une très bonne intuition qui leur a permis de se glisser entre les épisodes de mauvais temps de ce printemps.

La face Nord-Ouest ou versant Bonne Pierre du Dôme de neige des Ecrins, avec au centre légèrement à droite le couloir Mayer-Dibona, 1000 mètres D, une des plus belle course de l’Oisans et au centre légèrement à gauche la goulotte Boivin :

Vendredi 10 mai départ de la Bérarde pour monter au bivouac en haut de la moraine de Bonne Pierre.
Antoine et Guillaume sur le chemin du Chatelleret un peu avant de bifurquer à droite dans la vallon de Bonne Pierre :

C’est une longue approche dans un vallon sauvage sans refuge, il y a environ 1100 mètres de dénivellé jusqu’aux emplacements de bivouac :

Antoine, Matteo et Jean-Baptiste observant leur objectif,

la goulotte Boivin au Dôme des Ecrins.
En ce mois de mai 2013 la course semble en assez bonnes conditions :

Mais avant de grimper il y a un grand moment en montagne, partager un bivouac bien préparé avec ses amis :

Antoine, Jean-Baptiste, Guillaume et Matteo :

Guillame un peu après la rimaye :

Une sucession de jolies goulottes classiques mènent à la première longueur dure, une longue longueur verticale.
Malheureusement le cliché est un peu flou :

Guillaume encore dans les goulottes roulantes avant la longueur dure :

Dans la goulotte il y a une superbe ambiance :

Au centre l’Aiguille du Plat de la Selle, les Aiguilles du Soreiller :

Après la première longueur dure vient immédiatement la seconde longueur dure, réputée pour son bouchon de neige :

Cette année le problématique bouchon ne semble pas formé ou bien nettoyé par un passage précédent :

Antoine est content, il sait que la course est presque gagnée, la moitié supérieure étant dans une difficulté classique AD/D :

L’équipe au sommet de la voie, au fond un peu à gauche le Mont-Blanc 4810m, nos petits camarades ont mis autour de 7h.
Bravo à eux pour cette belle réussite exécutée de main de maître.

 

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