Deux guides de Guides 06 à l’honneur
Dans le numéro de janvier de Montagnes Magazine
Tous les éléments étaient réunis pour un super séjour dans le Grand Ouest américain : espaces sauvages, paysages magnifiques, l’impression que l’on va tomber nez à nez avec un ours au détour d’un chemin, et fissure plus ou moins large !
Nous avons eu 7 jours d’escalade sur place, c’est un minimum mais ça permet déjà de bien découvrir ce style particulier.
Pour commencer nous avons été 3 jours aux Needles dans le Sequoia National Park, puis 4 jours au Yosemite National Park avec comme objectif de grimper Snake Dike au Half Dome.
La première voie du séjour, White Punks On Dope aux Needles, un endroit magnifique et une voie parfaite pour se mettre dans l’ambiance :
Arrivée à R1 :
Une campagne ulule a été lancé pour compléter le financement du Festival
![]()
Une des trois expéditions qui sera racontée se déroule dans l’immense face sud du Nuptse 7861 mètres, haute de 2000 mètres et située juste devant l’Everest 8850 mètres.
Cet automne les Guides et alpinistes de haut niveau :
Frédéric Degoulet, Benjamin Guigonnet, Hélias Millérioux et Robin Revest y ont ouvert une voie extrêmement difficile qu’ils n’ont pas malheureusement pas pu terminer.
Ils viendront nous dire pourquoi ils ont stoppé leur ascension à 7400 mètres, après avoir réalisé une voie d’un niveau comparable à la Bonatti-Vaucher ED 1100 mètres en face nord des Grandes Jorasses 4208 mètres, ce qui en haute altitude constitue une performance de premier plan!
Ils tentaient la face sud du Nuptse ouest 7742 mètres :
Certains d’entre eux avaient déjà une expérience de l’alpinisme, et pour certains c’était une découverte. En tout cas je trouve qu’il est difficile de trouver un endroit plus approprié que le Weissmies 4023m pour s’initier à l’alpinisme et faire un premier sommet à 4000 mètres !
Le Nadelhorn 4327m est également un super sommet un peu plus haut en altitude.
Nous avons eu la chance d’avoir de super conditions, ici l’arête NE du Nadelhorn qui est la Voie Normale :
Merci à David Gueyffier pour le tracé :
L’objectif du séjour est de grimper la mythique fissure de la Disperazione, 6A+ historique qui vaut son pesant de cacahuète.
Dans le première longueur de la Disperazione, ça vaut son 5+ :
Le magnifique bassin d’Argentière, lieu idéal pour découvrir la haute montagne et les impressionnante faces nord des Droites et des Courtes et au fond le Dolent :
par les sommets et hameaux isolés de la Haute Tinée et du Haut-Var
Troisième partie
JOUR 6 – Roya – Col de Crousette – Rougios – Roure
Levé tôt euh…non, en fait…Mes repères sont tombés, mais il faisait nuit encore, ça, c’est sûr !
Petit déj au rez-de-chaussée.
Laure, toujours d’une humeur joueuse le matin, remarque un plafonier festif : 2 guirlandes de Noël aux couleurs chamarées ; décidément, on sait recevoir au gîte de Roya (Pourquoi je suis à 2 doigts d’éclater de rires ?)
Voilà comment on arrive à créer une ambiance Saturday Night Fever juste avant de démarrer notre périple peut-être le plus dur du séjour.
par les sommets et hameaux isolés de la Haute Tinée et du Haut-Var
Deuxième partie
JOUR 3 – Estenc – Cime de Pal – les Tourres
Départ tôt comme les autres jours mais vu comment la météo se dégrade à partir de 14h00, je finis par admettre que Stéphane a toujours raison 🙂
Donc, on dit au revoir au gîte des Louisq ou les jeunes filles nous ont offert un super accueil et un repas de rois…
Tout a été exquis !
On prend la direction du vallon de l’Estrop dans la fraicheur matinale bienvenue et après une montée ponctuée de laçets envoutants, on sort au soleil dans un pur secteur qui fait, comme souvent, qu’on aime tant ce Mercantour.
Où que se pose le regard, l’harmonie et la beauté règnent en maitre.
Nous glissons doucement, paisiblement, tranquillement en direction de la cime de Pal.
Du 25 au 30 juillet 2016, avec Lou, Sacha, Régine, Mattéo, Sylvain, Marie-Noëlle, Patrick, Lionel, Agnès, Robert et Stéphane, nous avons effectué un trek original de Bousiéyas à Roure en passant par les sommets et hameaux isolés de la Haute-Tinée et du Haut-Var.
Au total, 5650 mètres de dénivelé positif et 87 kilomètres de distance.