Rocher Saint Barthélémy – Arête de la fenêtre – Alpinisme : Guides 06

Rocher Saint-Barthélémy :
Arête de la Fenêtre

Samedi 10 Janvier dans le cadre de la formation alpinisme que nous proposons chaque année nous sommes allés dans le massif de l’Estérel au Rocher Saint-Barthélémy.

L’ambiance maritime et la roche rouge font de ce lieu un coin vraiment fabuleux, et l’on y trouve des voies d’alpinisme uniques dans leur genre.

Quatre des cinq groupes de stagiaires étaient réunis ce samedi, provoquant une affluence « historique » sur le Rocher Saint-Barthélémy!Thomas et Stéphane ont emmenés leurs groupes dans la voie Où sont passés les Schtroumpfs pendant que Benjamin et moi, avec nos groupes respectifs, sommes allés sur l’Arête de la Fenêtre. 

 

La matinée fut consacrée à voir ou revoir certaines manips de corde. Nous sommes repartis de la base avec la confection d’un noeud d’encordement et d’anneaux de buste utiles lors de courses comme l’arête du Saint-Robert où l’on évolue à quelques mètres l’un de l’autre et où l’on change fréquemment la longueur d’encordement.

Nous avons vu également le noeud de cabestan qui permet de se vacher de façon rapide et sécuritaire à un relais ainsi que la pose de protections mécaniques pour sécuriser l’évolution de la cordée en terrain peu ou pas équipé.

L’après-midi, nous avons mis en application toutes ces techniques en parcourant l’Arête de la Fenêtre, une belle course d’initiation en terrain d’aventure. 

 

Florence reprend ses marques sur la belle rhyolite de l’Estérel.

 
Un cadre plutôt agréable en ce début janvier printanier…
 

Nous prenons de la hauteur. Ici, le rocher est bien compact, il faut ouvrir l’oeil pour trouver une fissure où poser des protections.

 
La fameuse Fenêtre qui donne son nom à l’arête.
 
 
Renaud, en tête de cordée, rejoint un relais plutôt confort. Sous ses pieds, on voit bien le chemin parcouru.
 
 
Nathalie, sur fond de grand bleu, arrive au sommet de l’arête. Pour ces quelques derniers mètres, Benjamin a raccourci l’encordement car le terrain devient plus facile.
 
 
Père et fille font cordée commune. Jean-Pierre a déjà une bonne expérience qui lui permet de bien gérer toutes les manips.
 
 
La descente demande encore quelques précautions. C’est un bon terrain pour expérimenter l’assurage en mouvement. 
 
 
 

Nous finissons cette belle journée aux lueurs du couchant, une journée bien dense en explications mais qui nous permettra de partager de futures belles aventures, avec plus de sécurité.
 
Bravo à tous et à bientôt! 
 
Pour ceux qui voudraient parcourir cet arête, de niveau AD, un petit jeu de friends, jusqu’au camalot #3 ainsi que trois sangles suffiront.  

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