Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre, Mercantour
Le 28 Aout dernier, sur un idée de Bruno, nous partons découvrir une paroi peu connu du Mercantour, la face nord du St Robert. L’objectif est d’escalader les 400m de la « Directissime Nord ».
La voie a été ouverte le 21 septembre 1969 par M.Andries et G.Thomas et il n’existe que très peu d’information à son sujet, ci ce n’est la description du GASS (Voie 631).
Le tracé du cheminement empreinté sur la première partie de la face :
Ce 14 octobre 2023, précisément un demi siècle après son ouverture, nous avons « dépoussiéré » la voie GOUNAND / DUFRANC (Mme) dans la face Ouest de l’antécime Sud de Tavels. C’est une belle découverte qui se doit d’être partagée.
Lionel en termine avec la superbe septième et dernière longueur :
Sur une proposition de Jérémy, très fin connaisseur des lieux, nous avons consacré ce dimanche 1er octobre 2023 à une magnifique journée d’alpinisme en plein cœur du massif du Mercantour, dans l’immense vallée de la Gordolasque. Notre ambition était de parcourir la directi’cime Ellena en face Sud-Ouest de la Malédie (3059m) puis d’enchaîner sur la traversée Malédie, Borello (2985m), Chafrion (3073m), Balcon (3085m), Gélas (3143m). Un total de cinq sommets, en sus gravis par des itinéraires fabuleux, qui a pour un temps très court heureusement comblé nos aspirations d’alpinistes.
La belle Malédie vue depuis l’arête Est de Chafrion, avec sa raide face Sud-Ouest ensoleillée que nous venons de gravir, et son austère voie normale ombragée que nous venons de désescalader :
Le 15 août dernier, nous avons parcouru une belle voie en terrain d’aventure en compagnie d’Alain. Son niveau « modeste », sa faible fréquentation et la variété de son escalade en font un mets de premier choix pour tout alpiniste. Son isolement improbable et la beauté toute élancée du sommet qui l’abrite (le cayre Colomb, 2702 m) ne gâchent rien à l’affaire.
Alain en termine avec les difficultés avant de parcourir l’incroyable arête sommitale du cayre Colomb :
Les inscriptions pour le Stage Alpinisme de Guides06 2024 sont ouvertes. Toutes les informations sont disponibles ici : INFO
Le mercredi 16 août dernier, avec Yannick et Arnaud, nous avons grimpé l’éperon ouest du sommet sud de la tête du Claus (2897 m). Cet éperon est communément appelé Gounand du nom de son incontournable ouvreur (M. Andries et J. Gounand, le 5 septembre 1971, avec un seul et unique piton !). A propos, un film de Marc Brulard (Summit Media) est en cours de finalisation à son sujet. Vous pouvez toujours y participer en cliquant ici : Jeannot
Yannick et Arnaud perchés sur le fil de l’éperon Gounand :
Sur les parois des Alpes-Maritimes françaises et italiennes, le nom de Jean Gounand résonne comme une légende. Par une ouverture engagée, une variante audacieuse, un coin de bois réglable ou un simple piton estampillé « JG » laissé pour protéger un mauvais pas, Jean a laissé sa trace sur d’innombrables itinéraires. Jeannot a accepté de partager ses récits d’aventures et ses anecdotes devant la caméra. C’est avec sa bienveillance et son humilité caractéristiques, les yeux pétillants de joie, qu’il nous a ouvert la porte de son monde vertical.
Le montage en cours laisse augurer une belle réussite. La première campagne de financement participatif a été un succès; malheureusement pour réaliser un film à la hauteur du sujet, le budget est très loin d’être bouclé. Voici pourquoi nous nous permettons de lancer une seconde campagne de financement.
Un grand merci pour votre soutien à ce film en fin de fabrication. Ce regard d’une grande humanité est le témoin de notre histoire de grimpeurs et de montagnards.
L’équipe Guides06.
Le lien vers la cagnotte participative est ici >> Jeannot
Des glaciers tourmentés, des aiguilles acérées, des piliers massifs, des arêtes joignant la vallée au ciel, des voies historiques, des bivouacs sauvages …
Il y a des coins de montagne qui, plus que d’autres, ne vous laissent pas indifférent. L’Envers du Mont Blanc est de ceux là.
Mardi 27 juin avec l’ami Man’s nous avons concrétisé ce projet que nous avions à l’esprit depuis quelques temps : parcourir l’Innominata et descendre en parapente.
Le 21 juin est passé, c’est l’été. Nous voila parti pour une des courses d’arête les plus emblématiques du Mercantour : la traversée du Saint Robert.
Patrick et Muriel m’accompagne pour cette belle journée estivale.
Samedi 17 juin 2023, Mat et Matt se retrouvent au parking des Planards désormais payant pour devenir montagnard ensemble. Et oui, beaucoup de neige encore sur le massif en cette mi juin et nous délaissons notre projet initial de traverser les Jorasses, au profit d’une montagne tout aussi emblématique du massif : l’Aiguille Verte 4122 m. Ce sera une première pour tous les 2.
Avec les bonnes infos des copains nous décidons de passer par le couloir S du col Armand Charlet, pour plus de tranquillité.
Dimanche 23 avril 2023 avec Nathan, Guillermo et Julien, nous avons effectué une ascension mixte du couloir Gurékian au Cayre des Erps dans le cadre de notre stage alpinisme. Descente classique des voies d’escalade estivale, c’est une toute autre entreprise qui s’offre à nous à la montée et en conditions plutôt hivernale. La météo n’est pas vraiment de la partie ce qui agrémente la tâche.
Marc, toujours porteur des très bonnes idées, a cette fois-ci le désir de vivre l’aventure au cœur de la grande histoire de l’alpinisme mercantourien. En ce dimanche 9 avril 2023, nous rendons donc visite à l’un des itinéraires les plus marquants du massif : l’arête sud-ouest de la grande aiguille de Pelens (2523m) dite voie du 16 août 1905.
Marc désescalade les rochers des chèvres (2448m) dans un terrain encore nettement mixte en cette saison :
Les dictons n’ont pas été inventés par hasard, et cette journée du 23 avril va nous le prouver. Accompagnés de Yann, Rodolphe et Renaud, nous avons décidé de visiter le sommet emblématique du Mercantour, la Cougourde.
La météo n’est pas au beau fixe mais comme nous sommes dans les dictons, nous n’avons pas envie de rester au bistrot ni de nous découvrir. Bref, lorsque nous arrivons au pied de l’arête, le vent est glacial, la visibilité est quasi nulle et il neige à l’horizontale.
En ce 07.04.2023, Florence et Calypso s’en sont donné à cœur joie sur le fil de l’arête de Combe Grosse (2795m), dans le secteur de Terre Rouge, à quelques encablures d’Isola2000 :
Dimanche 26 mars 2023 avec Marc, Edgar et Didier, nous sommes allé voir de plus près les conditions de la goulotte ouest de gauche de la cime de Tavels. Le massif est sec en cette fin mars et peut-être que les conditions ne seront pas au rendez vous, mais peut-être que oui …
Sur les parois des Alpes-Maritimes françaises et italiennes, le nom de Jean Gounand résonne comme une légende. Le documentaire dresse le portrait de cet alpiniste/grimpeur de 83 ans qui a marqué la pratique dans cette région des Alpes.
Ce financement participatif (ici) permettra en premier lieu la création des illustrations mettant en scène les récits d’aventures de Jeannot sous forme de dessin animé.
L’objectif de 4000 € ne couvre pas la totalité du budget, mais il permettra de garantir que le film voie le jour et le rendra éligible à des fonds d’aide au cinéma.
Si l’objectif est dépassé, la prochaine étape sera de financer la composition d’une musique originale pour le film, ainsi que le bruitage des scènes de dessin animé et le mixage sonore par un studio de production musicale. Pour cela, nous aimerions travailler avec le collectif Zikali, un super studio de production musicale basé à Annecy et qui a géré le son de nombreux jolis documentaires et films de montagne.
En somme, vous nous aiderez à mettre le projet de film sur des rails !
Alors que la douceur a dominé massivement et anormalement les vacances de Noël, des températures bien hivernales reviennent pour le mois de janvier. En une dizaine de jours, les cascades reforment et notamment « Prenez les frappés ». Conscient que les conditions versant sud sont éphémères, nous organisons rapidement cette ascension avec Audrey, Nikita, Renaud et Marc.
L’amphithéâtre du deuxième ressaut offre une escalade ensoleillée, la ligne à droite est la plus classique.
Le 22 janvier, avec Audrey, Marc et Nikita, nous nous engageons dans le couloir du Yéti.
La trace devant nous est plutôt bonne, plusieurs cordées ont parcouru la voie les jours précédents.
En remontant les pentes de neige amenant au début des longueurs techniques, mon regard est attiré par la dépression à gauche. Avec mes partenaires de cordée, nous décidons de tenter l’aventure!
« le yéti contre-attaque » en jaune, au centre le couloir du yéti.
Le topo de la voie s’entend de comme suit: 2 longueurs de mixte M4/M3, une longueur de neige puis une longueur de mixte M3 avant de prendre pied sur la crête de Peïrastrèche.
Au final, cet itinéraire est plus homogène que sa voisine de droite et un peu moins dur aussi.
Je le recommande lorsque la ligne est bien fournie.
Le 08 janvier dernier, Guillaume et Arnaud étaient équipés d’une motivation débordante pour venir se frotter aux rudes conditions hivernales dans le mixte de la « Voie des Copains » à la Petite Ecosse.
Arnaud brasse dans la profonde de la pente médiane :
Samedi 14 janvier 2023, avec Inès, Nathan et Edgar nous sommes aller faire l’arête nord du Caire Archas qui culmine à 2632m.
Dimanche 15 janvier 2023, avec Rodolphe, Tony et Bruno nous sommes allés faire la voie Speed Dating à la tête de Costasse 2710m.
Samedi 7 Janvier 2023, lors d’une journée de stage alpinisme avec Adrien, Yohan et Julien nous partons à la découverte de l’arête de Combe Grosse 2795m. Cette course, peu fréquentée jusqu’alors, a été remise au gout du jour par le Guide Nicolas Feraud. En condition Mixte cette course offre tous les éléments recherchés pour se former (manips de corde, pose de coinceurs, assurage en mouvement, conception de relais, rappel..).
Retour sur cette belle arête remise au goût du jour l’an passé dans le cadre des stages d’alpinisme de Guides06.
Le 28 décembre, avec Audrey, Nikita et l’aspirant Guide Franck Bringard, nous avons suivi cet itinéraire. Les conditions sont favorables, avec de la neige sur les parties horizontales puis en rocher sec dans les parties redressées et ensoleillées. Tant qu’il ne reneige pas, les conditions vont probablement rester bonnes. A la prochaine chute de neige, il faudra retracer! Pour la première cordée qui passe après la chute de neige, la course monte d’un cran physiquement et techniquement. J’ai changé le relais de rappel en plaçant 2 spits.
Nikita peu avant le sommet. Dans son dos, l’arête du Pas du Loup au Malinvern.
Vous trouverez ci-dessous dans notre newsletter de décembre 2022, le programme des mois à venir.
Pour pouvoir activer les liens hypertexte, vous pouvez télécharger la newsletter au format PDF ici : Newsletter Hiver 2022 23
Du 9 au 11 septembre 2022, avec mon client et ami Matthieu Carena, nous sommes allé nous balader du côté du Weisshorn 4506 m, un des 4 géants de la couronne impériale de Zinal (avec la Dent Blanche 4358 m, l’Ober Gabelhorn 4064 m et le Zinalrothorn 4222 m). J’omets délibérément le Cervin 4478 m, les habitants de Zinal ayant justement appelé leur ceinture de 4000 comme ceci pour redorer leur blason.
Commencer cet article en citant le topoguide CAS des Alpes Valaisannes (tome 3) me paraît bien opportun tant il permet de faire l’éloge de ce magnifique sommet, un peu dans l’ombre de son célèbre voisin il faut bien le dire :
« Aux yeux de beaucoup d’alpinistes, le Weisshorn est la plus belle montagne des Alpes. Certes le Cervin est plus élancé, plus étonnant, plus monstrueux, mais la pyramide impeccable du Weisshorn s’élève avec une telle grâce, une telle majesté, une grandeur si sereine, qu’elle se distingue entre toutes. […]. Trois arêtes tendent doucement, régulièrement vers son sommet ; elles y convergent en un cône si parfait qu’on peut le couvrir de la main ; entre elles ces arêtes délimitent trois faces qu’il convient de contempler, chacune d’un observatoire différent : du Bishorn, on admirera la lumineuse face NE, toute de neige et de glace et qui a valu à la montagne son nom ; du Mettelhorn, son versant SE, tout strié de couloirs ; de l’Ar Pitetta, ou de quelques belvédère plus éloigné, on pourra scruter du regard sa formidable paroi rocheuse occidentale, qui constitue une sorte de revers à sa cuirasse glacée. D’aussi sombres précipices se voient ailleurs dans les Alpes, mais le vrai, le blanc Weisshorn reste une de leurs inégalables merveilles. Plus on s’en éloigne, plus il se détache lumineux sur l’horizon. Ici aussi les arêtes constituent les voies préférées, les plus intéressantes et les plus sûres. »
Après deux parcours des arêtes N et E plus tôt dans la saison, notre dévolu s’est jeté sur la géniale arête SW (Schaligrat) qui dénivèle sur plus de 750 m. Sa raideur, en particulier dans le premier et le dernier tiers et son cheminement astucieux font de cette ligne une course exceptionnelle.
