2 grandes voies au Baou de Saint-Jeannet : Péril Jaune + Tonton Walker

L’insatiable Marc, désormais communément appelé Monsieur Plus, lance une nouvelle fois l’idée de grimper deux grandes voies dans la journée au Baou de Saint-Jeannet. C’est ainsi que dans la matinée du 14 avril 2022 nous avons grimpé dans le Péril Jaune puis dans la Tonton Walker l’après-midi. Un total de 300 m d’escalade plaisir qui fût un formidable prétexte pour se retrouver.

Départ de L2 de la Tonton Walker vu de R1 commun avec l’Arête Sud :

Afin de profiter de l’ombre au maximum, nous avons choisi de commencer relativement « tôt » (environ 8 heure) par le Péril Jaune car situé à l’extrémité gauche de la grande face. Son orientation Ouest nous préservera d’un coup de chaleur causé par les ardeurs mal maîtrisées du soleil méditerranéen.

Le tracé du Péril Jaune :

Le « 6a » de départ du Péril Jaune donne tout son sens au nom de la voie. Dès que les pieds quittent le planché des vaches, il ne faudra pas économiser sa peine pour espérer voir au-dessus des 4 premiers mètres. La patine extrême des prises transforme la paroi en une vitre badigeonnée d’huile d’olive de couleur jaune. Proposition sulfureuse mais non moins utile pour nos semblables : la laver à grands sauts d’acide sulfurique précisément !

Chaussons, pas chaussons… providentiellement le bon choix aura été fait au départ de la fameuse planche à savon :

Plus haut dans la première, le nombre et la taille des prises augmentent proportionnellement à la diminution de la patine. Le plaisir reprend très vitre le dessus :

 

A noter que l’énorme essaim d’abeilles qui s’était niché dans cette longueur a disparu. Afin de parfaire le beurrage des prises, celui-ci n’était pas loin de les tartinait de miel.

Marc confortablement installé à R1…

… reste concentré pour mémoriser au mieux la méthode optimisée permettant de franchir le plus économiquement possible le terrible dévers de la « tête de rat » :

L3, de part son ingéniosité et sa beauté, nous fait définitivement oublier notre lamentable brasse coulée dans cet océan de beurre du début. Son ingéniosité nous plonge dans une mer de gaz au moyen d’une traversée légèrement descendante :

La fin de cette longueur connecte avec la « Directissime » que Marc a déjà parcouru récemment. Les progrès sont réels entre ses deux escalades. Marc se débrouille comme un chef avant de prendre pied sur le « boulevard » (R3) :

En une 4e et grande longueur nous franchissons la fameuse fissure de la « Directissime » visible depuis Marseille, du moins presque autant que la Sardine qui en a bouché son port, pour relayer sous le « parc à moutons » :

Une longueur de transition pour le franchir et une dernière pour l’escalade du ressaut final nous sont nécessaires pour in-fine retrouver l’ardent soleil méditerranéen :

Confortablement installés sur le banc sommital, entourés de nombreux randonneurs venus rendre visite au plus célèbre des baous niçois, nous prenons un copieux repas dont seul Marc a le secret. Cette fois-ci, le gueuleton est emballé dans une fine feuille de cellophane, fini le sacro saint tupéroire volumineux, là aussi il y a du progrès !

L’estomac récompensé, nous désescaladons la voie rouge pour rejoindre le pied de l’arête sud, et plus précisément le départ de la Tonton Walker :

Dans la dalle de la première longueur, comme dans le reste de la voie d’ailleurs, le rocher a du grain ce qui n’est pas pour nous déplaire compte tenu des attaques virulentes du dieu Hélios :

Le premier relais est commun à l’Arête Sud :

La traversée à gauche du départ de la seconde longueur révèle les quelques bonnes prédispositions de Marc à l’art de la photographie :

La suite de la seconde longueur ressemble beaucoup à la première, une belle dalle de rocher gris :

La 3e longueur constitue le crux de la voie. Un court passage en mur technique et forçu à la fois (6b) devra être franchit pour pouvoir continuer le chemin vers le haut :

La dernière grande longueur est très variée. Nous retiendrons sa traversée en dalle du départ et sa fissure médiane à verrouiller :

Et voilà, Marc débouche au sommet de la Tonton Walker au terme de 300 formidables mètres d’escalade. Forcément, ça donne le sourire :

Avec la Tonton Walker et le Péril Jaune, ce sont six grandes voies saint-jeannoises qui s’affichent au compteur de Marc. Vivement les 7 et 8ième !!!

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