Sous l’impulsion du guide Thibaut Tournier, nous organisons cette année des mini raids de 2 ou 3 jours dans le massif du Mercantour.

Sous l’impulsion du guide Thibaut Tournier, nous organisons cette année des mini raids de 2 ou 3 jours dans le massif du Mercantour.

Alors que la douceur a dominé massivement et anormalement les vacances de Noël, des températures bien hivernales reviennent pour le mois de janvier. En une dizaine de jours, les cascades reforment et notamment « Prenez les frappés ». Conscient que les conditions versant sud sont éphémères, nous organisons rapidement cette ascension avec Audrey, Nikita, Renaud et Marc.

L’amphithéâtre du deuxième ressaut offre une escalade ensoleillée, la ligne à droite est la plus classique.
Le 22 janvier, avec Audrey, Marc et Nikita, nous nous engageons dans le couloir du Yéti.
La trace devant nous est plutôt bonne, plusieurs cordées ont parcouru la voie les jours précédents.
En remontant les pentes de neige amenant au début des longueurs techniques, mon regard est attiré par la dépression à gauche. Avec mes partenaires de cordée, nous décidons de tenter l’aventure!

« le yéti contre-attaque » en jaune, au centre le couloir du yéti.
Le topo de la voie s’entend de comme suit: 2 longueurs de mixte M4/M3, une longueur de neige puis une longueur de mixte M3 avant de prendre pied sur la crête de Peïrastrèche.
Au final, cet itinéraire est plus homogène que sa voisine de droite et un peu moins dur aussi.
Je le recommande lorsque la ligne est bien fournie.
S’il incombe au Guide de s’assurer en premier lieu de la sécurité de ses clients, il est aussi important de trouver, autant que faire ce peut, de la bonne neige.

Grâce au Guide Thibaut Tournier, nous avons la chance de grimper un superbe itinéraire dans l’Estérel, avec une grande voie de qualité, l’Echine du Dragon. Cette ascension s’est déroulée dans le cadre du stage d’alpinisme de Guides06 et aussi dans le cadre d’un Guide à l’engagement.

13 longueurs remontent tantôt un pilier, tantôt des arêtes. Le tout est entrecoupé de rappels ou de marche pour connecter les ressauts de l’Echine.
Retour sur cette belle arête remise au goût du jour l’an passé dans le cadre des stages d’alpinisme de Guides06.
Le 28 décembre, avec Audrey, Nikita et l’aspirant Guide Franck Bringard, nous avons suivi cet itinéraire. Les conditions sont favorables, avec de la neige sur les parties horizontales puis en rocher sec dans les parties redressées et ensoleillées. Tant qu’il ne reneige pas, les conditions vont probablement rester bonnes. A la prochaine chute de neige, il faudra retracer! Pour la première cordée qui passe après la chute de neige, la course monte d’un cran physiquement et techniquement. J’ai changé le relais de rappel en plaçant 2 spits.

Nikita peu avant le sommet. Dans son dos, l’arête du Pas du Loup au Malinvern.
Samedi 26 novembre avec Clémence, Hyacinthe et Paul, nous sommes allés à la Madone des Fenestres pour réaliser la traversée de la Pointe André.
Clémence effectue un court rappel pour descendre d’un gendarme pointu.
Dans le cadre du stage d’alpinisme, que l’on appelait autrefois « formation alpinisme » et que pour des raisons technocratiques françaises nous avons dû rebaptiser, nous sommes presque tous les week end à Saint-Jeannet, dans les Ressauts menant au sommet du Baou.
Ces falaises d’entraînement se prêtent à la fois à l’escalade moderne équipée, à l’escalade traditionnelle sur coinceurs mais aussi à la progression en utilisant les techniques de l’alpinisme.
Cette première journée du cycle est essentielle car elle permet d’appréhender en terrain sec et confortable les stratégies et comportements que nous aurons ensuite à mettre en oeuvre dans le cadre des courses d’alpinisme.

Assurage depuis un relais au dernier Ressaut.
Jeudi 6 octobre, nous avons grimpé avec Joséphine à la Torre Castello la combinaison Fessura Brunilde puis voie Castiglioni.

Début octobre, avec Joséphine nous avons profité de ces belles journées d’automne pour grimper dans le Briançonnais, en Ubaye et aussi dans le val Maira.

Dans le vallon du Bachelard, le Chapeau de Gendarme est un sommet qui attire l’oeil. La marche d’approche serpente dans un terrain assez raide sur un bon chemin, passant par le pré de Cloche. Du pré, obliquer à gauche pour retrouver le sentier qui a tendance à se perdre à ce niveau.
Mi avril, avec Clément, François et Nicolas, nous avons gravi plusieurs itinéraires d’alpinisme au départ de la Madone des Fenestres.

Le sanctuaire de la Madone vu depuis la route d’accès. Celle ci est en travaux et la réouverture est prévue pour l’été 2022.
Nous avons réalisé les courses suivantes :
J2: arête Sud du Petit Cayre et éperon Ouest du Petit Cayre
J4: Couloir Ouest de gauche à la cime de Tavels.
Bravo à mes compagnons de cordée pour cette belle immersion en montagne.

Mi avril, tandis que la sécheresse perdure depuis bien trop longtemps dans les Alpes Maritimes, les conditions se maintiennent de façon étonnamment bonnes pour l’alpinisme dans le Mercantour.
C’est le cas du couloir du Yéti, à la cime de Juisse. La veille, la Guide Marine Clarys, a parcouru la voie avec son client et à eux deux, ils ont formé de belles marches.
Par chance, parfois il en faut, nous profitons d’un regel idéal et c’est ainsi qu’avec mes 4 partenaires de cordée nous nous élançons dans cet itinéraire.
Contrairement à mon ascension du mois de décembre, la neige est ferme. Les verrous de rocher sont davantage fournis et on imaginerait presque que la glace puisse se former dans quelques jours.
A surveiller de près pour les prochaines années…
Peu de photos de cette ascension, je vous invite à retrouver une vidéo là, un article ici et un autre là.

Nadège, Anaïs et Vincent tout sourire au 3ème relais.
Samedi 26 mars, dans le cadre des stages alpinisme de Guides06, nous avons gravi avec Marion, Jean-Luc et François le Serre des Gardes. C’est la belle arête qui mène à la cime des cayres Nègres du Mercantour, délimitée à sa droite par le vallon des Erps et à sa gauche par le vallon de Cerise.

Fin mars, avec Adeline, Margot et leur père Michel, nous avons dirigé nos spatules sur un massif accueillant et propice au ski, la vallée de la Clarée.

Le premier jour, pour nous mettre en jambe en vérifier que le matériel est bien opérationnel, nous nous dirigeons vers le pic Blanc du Galibier. Le manteau neigeux est printanier, le ski déjà très bon.
Mardi 15 mars, dans le cadre de la formation alpinisme, avec Florence, Manon et Rémi nous avons gravi la classique « Guides06 contre attaque« .
C’est un beau parcours d’alpinisme en bord de mer, alternant escalade dans le 5ème degré en petite paroi et arêtes en 3 et 4.

2 ème longueur, au-dessus d’une zone de taffonis.
Fin février, avec la guide Marine Clarys, nous avons gravi la très belle voie « Histoire d’eau » au Baou de Saint-Jeannet.

6ème longueur, un rocher rempli de gouttes d’eau et de crépi.
Avec Ethan et Thomas, après leur journée des « fondamentaux en alpinisme » à Saint-Jeannet, nous nous dirigeons vers le « pilier du feu sacré » dans le massif de l’Estérel. C’est une voie de même acabit, en plus courte, que la très belle « Echine du dragon ».

Ici, l’escalade est accessible, de niveau 6a max. C’est une ascension roulante, dans un cadre idillyque : mer bleu profond, rhyolite ocre et température printanière.
Dimanche 13 mars, dans le cadre de la formation alpinisme, nous avons gravi le couloir NO de Peïrastrèche.

La Cougourde, blanchie, par une petite chute de neige nocturne.
Toujours dans le cadre de la formation alpinisme, fin février, avec Anthony et Cyril, nous avons parcouru l’arête Nord du Cayre Archas.

Dans le cadre de la formation alpinisme, nous avons gravi 2 fois le couloir Nathalie au Pélago (2768m) dans les 10 premiers jours de mars.
L’alpinisme est bien particulier en cet hiver si sec. Néanmoins, de nombreux itinéraires sont en bonnes conditions.

Arrivée sur l’arête du Pélago pour Nathan et Thomas.
Dimanche 13 février, avec 3 alpinistes issus de la formation Guides06, nous avons suivi l’élégante arête du Pas du Loup.

Fin décembre, les températures s’envolent et la neige déjà rare, se tarit encore plus dans les versants ensoleillés.
Avec Clément et Nicolas, nous hésitons entre plusieurs objectifs, les 2 degrés au parking de la cascade de glace du Boréon nous incitent à viser le couloir de Peïrastrèche. Quelques centaines de mètres après le départ, les températures remontent, nous étions juste dans la fameuse fosse à froid.
Heureusement, j’ai un plan B en tête ou plutôt l’envie réelle de gravir l’éperon en rive droite du couloir de Peïrastrèche.
Sur l’image ci dessous, on voit bien le tracé de la voie, la photo date de plusieurs années en arrière.

En cette journée très douce de décembre, nous avons gravi avec Julien « Vertige de l’amour », une très belle voie que nous avions ouverte avec le guide Bernard Duterte en 2009.

5ème longueur, un 6c de rési et de continuité, ce serait une superbe longueur en falaise, en grande voie c’est un bijou!
En 2011, j’étais parti avec 2 clients de Guides06 et je n’avais pas réussi à franchir les ressauts enneigés de cette arête esthétique. L’idée d’y retourner était bien présente et ce début d’hiver sec a ravivé l’envie de ce projet.
Le 19 décembre, avec le guide Cyrille Pontoizeau et 5 clients de la formation alpinisme de Guides06, nous nous mettons en route pour cette petite aventure.
Comme nous ne connaissons pas bien l’itinéraire, nous réalisons volontairement le départ par la pente herbeuse dominant la piste de ski d’Isola 2000, droit au dessus de la balise 91 et menant au point 2501. Puis une croupe enneigée nous conduit au point 2606. Jusqu’ici ce n’est que de la marche avec 100m d’arête où il faut s’encorder, désescalader et gravir un ressaut. Du point 2606, nous voyons bien l’arête, elle est sèche dans les parties redressées et mixte dans les zones plus planes.

Sur l’arête de Combe Grosse, le premier gendarme à contourner par la gauche.
Le 17 décembre, avec Marion, nous avons parcouru le couloir du Yéti.

Cet itinéraire a été ouvert par Selena Blineau et Guillaume Jacquemin en décembre 2016 dans des conditions de neige plutôt abondantes. Avec Marion, en ce début d’hiver sec, l’itinéraire présentait un aspect bien différent.