Nicolas Féraud Courant septembre, nous sommes allés grimper au Giegn le dièdre Vernet. Splendide itinéraire ouvert en 1934, la voie remonte un dièdre bien défini dominé par un barre surplombante que l’on contourne par la gauche.
Vu de la marche d’approche, la face SO du Giegn. Le soleil arrive vers 11h à la mi-septembre.
Dimanche 9 mars, dans le cadre des journées collectives de ski à Guides06, nous étions 3 guides pour encadrer 3 groupes dans le secteur de Millefonts. Les conditions étaient bonnes, printanières, malgré un manque de neige.
Depuis, il a bien neigé et bien qu’il faille être précautionneux avec les avalanches, la suite de la saison s’annonce plutôt bonne.
La balise nivose de Millefonds est consultable ici.
Au mois de mai 2013 avec Nathalie et Jean-Pierre Gastaldi, nous avions gravi cette course mixte. L’enneigement était très conséquent ce printemps là et nous avions choisi cet itinéraire « in situ ». Le nom de la voie « Sous le soleil » trouve son origine avec la position de l’astre.
Fin février 2025, nous avons regrimpé cette voie avec Joséphine et nous avons beaucoup apprécié cette ascension.
Samedi 22 février, dans le cadre du stage d’alpinisme, nous sommes allés avec Jon, Stéphane, Nicolas et Nasser parcourir le couloir N et l’arête N du Cayre Archas. C’est une course de mixte assez longue, du fait de l’approche, de l’itinéraire en lui même et de la descente.
La rampe en versant Nord, avant le bloc qui me domine, il faut remonter un dièdre caché à gauche.
Dans la continuité des séjours ITW, nous avons skié 2 jours en étoile au départ d’Estenc.
Faire sa trace prend ici tout son sens. Même si l’effort est plus grand, le plaisir suit la même trajectoire.
Cette voie classique a vu plusieurs passages au cours de l’hiver. Nous y allons début janvier avec Joséphine puis juste après avec le stage d’alpinisme.
La cordée de Dynan et Denis remonte une pente de neige donnant accès au 3ème ressaut mixte.
Fin décembre avec Julien, nous sommes allés parcourir cette grande voie classique du Baou. Comme à chaque passage, j’avais oublié à quel point l’escalade est belle tout en étant difficile au regard des cotations annoncées.
Julien remonte la cheminée en 5c au dessus du boulevard de la Dominante.
Vendredi 13 décembre, la météo est annoncée neigeuse et venteuse. Mais elle laisse quand même la place à une ascension du Malinvern par l’éperon de Cessole. C’est bien lorsqu’il est mixte comme cela que l’éperon de Cessole est le plus intéressant.
Toujours dans le cadre du stage d’alpinisme de Guides06, avec Arthur, Mathieu et Julien nous avons démarré classiquement d’Isola 2000 avec l’équipement adapté à l’alpinisme hivernal et la perspective de passer une journée exigeante mais ô combien enrichissante.
Après un premier passage au printemps, nous sommes revenus parcourir cet itinéraire début décembre dans le cadre de notre stage d’alpinisme.
Annabel s’emploie sur le pilier compact en 5c de la 5ème longueur.
Avec Gaspard et Joséphine, nous sommes allés grimper début novembre une très belle voie d’aventure à la Cougourde, la voie de le Toussaint. Le topo C2C mis à jour par Guides06 est tout à fait juste et fort utile. Cet itinéraire nous a beaucoup plu, le rocher est de très bonne qualité, l’escalade extérieure avec beaucoup de bonnes préhensions. Il convient aussi de saluer l’audace et le talent de Jean Gounand pour l’ouverture de cette voie en grosses chaussures le 1er novembre 1970, sans friends ni coinceurs!
L1, caractérisée par une dalle blanche avec beaucoup de grains.
Mi novembre, nous sommes allés avec Joséphine et Rémi à la Madone des Fenêtres. Nous avons accédé à la Madone en vélos électriques. C’est bien pratique, il nous a fallu une vingtaine de minutes depuis la conduite forcée où l’on peut stationner. Puis en une petite heure, nous avons gagné le pied de l’éperon Ouest du Petit Cayre.
Joséphine escalade la seconde longueur bien fissurée dans sa première partie.
Début novembre, profitant de cet été indien, nous avons grimpé avec Joséphine à la cime de Tavels la fameuse et difficile voie des Sospellois. Cette voie, ouverte du bas en 1991, par le duo Jean-Jacques Garriou et Philippe Pipollini est une référence dans le Mercantour pour sa difficulté et le style d’escalade. L’itinéraire a été rééquipé récemment en goujons de 12 en préservant le caractère engagé et parfois exposé de la voie.
La face Ouest de Tavels, avec en rouge le tracé de la voie des Sospellois. Nous avons accédé au R0 en démarrant par le couloir O et une longueur en 3c à main gauche.
A la faveur des super conditions de neige du printemps 2024 et sur une excellente idée de Julien, nous avons été à la fin du mois de mai au passo des detriti depuis le Boréon.
Nous sommes partis tôt, au lever du jour et avons chaussé les skis à la Sagne des Erps. La neige dure, témoin d’un excellent regel, nous a accompagné jusqu’au col du Guilié.
Au printemps 2024, avec le guide Fabien Artero, nous avons encadré un super groupe de skieurs en randonnée. Nous sommes partis de Tromsø et avons navigué jusqu’à Bergsfjord pour skier avec beaucoup de liberté sur les sommets de cette magnifique contrée.
Descente face à la mer sur une neige de printemps. Nous sommes le 2ème jour et l’on profite déjà des très bonnes conditions météorologiques.
Au milieu du printemps, nous avons parcouru cette escalade avec Joséphine. Pourtant située à 2 pas de la maison, je n’avais visité cette arête. Les bonnes infos sont venues de mes amis guides Florence Cotto et Damien Caratti. Alors que la plupart des voies du Mercantour se déroulent sur du gneiss ou du granit, ici c’est du calcaire. Et ce n’est pas le fruit du hasard si les secteurs d’escalade et de via ferrata s’appellent à cet endroit « les Calanques ».
Le beau pilier de l’arête Mounta Cala.
Mi mars, avec les journées collectives en ski de randonnée de Guides06, Stéphane et moi avons encadré une journée à la cime du Mercantour, 2772m.
2 ans après notre raid en Clarée, nous nous retrouvons mi mars 2024 avec Michel et sa famille pour skier 8 jours dans le val d’Aoste.
7ème jour, montée à la cime de la Paletta 3024m d’altitude, dans le val de Rhêmes.
Fin janvier, nous avons mis le cap avec Joséphine et Paul pour skier 5 jours dans le val d’Aoste.
Le week end du 20 janvier, avec le Guide Fabien Artero, nous avons encadré un groupe de 8 skieurs au départ d’Estenc.
Samedi 30 décembre, dans le cadre du Stage Alpinisme de Guides06, avec Alicia, Ophélie et Gilles nous sommes allés parcourir l’Arête S de la tête de Combe Grosse.
Progression encordée sur l’arête de Combe Grosse
Mi-décembre, nous avons mis le cap au sud de l’Hexagone pour rallier la Sardaigne et ses nombreuses falaises.
Voici quelques infos sur les sites que nous avons fréquenté.
Bidiriscottai, tout au bord de l’eau. Parfait pour la mise en jambe et la cure de soleil.
De nombreuses voies sont équipées, nous avons particulièrement aimé « Viva Messico » 6c+ exceptionnel, « C’est la vie » 7a+ qui penche beaucoup et « Fiore » 6b sur un rocher corallien.
Dimanche 3 décembre avec Joséphine, Marc et Nathan, nous avons parcouru le Déjà Vu. C’était quelques jours après avoir visionné le film de Marc Brulard sur la carrière de Jean Gounand.
L4, 6a seulement pour ces magnifiques colonnettes.
Escalade en bord de mer au Cap Canaille. Ici le rocher prend des allures variées suivant la couche de roche que l’on traverse, poudingue, grès, calcaire.
Le thermomètre joue anormalement du yoyo cet hiver. Du très chaud au plutôt froid, avec surtout du très doux: c’est la valse des températures dans un contexte général de sécheresse et de changement climatique. Diable que ces évolutions sont brutales!
Dans le vallon de Demandols, la cascade Black Ice est formée, nous sommes allés lui rendre visite avec Joséphine.
Exceptée celle-ci pour arriver au pied du cigare, mes photos sont de piètres qualités. Je vous renvoie donc aux articles de Guillaume et Stéphane pour de plus amples descriptions et de belles images.
On continue la série des randonnées à ski en poudreuse. Après celle de Férisson, celle de Bayasse, voici le tour du Malinvern. Il y a peu de neige cet hiver, il convient d’être d’autant plus attentif au choix de ses sorties.
Paysage sublime sous une température digne du printemps pour la montée au col de Valescure. A l’ombre, la poudreuse est omniprésente.
