Alpinisme, escalade, ski de randonnée, cascade de glace, randonnée pédestre, Mercantour
Le lundi 13 novembre dernier, avec le solide Marc, nous avons gravi une face singulière et particulièrement sauvage : la paroi ESE de la montagne de Beaussebérard (2082m), dite de la « Baume au Vent ». Elle se situe juste au-dessus du très confidentiel petit village d’Aurent. Quelle formidable aventure que nous y avons vécue !!!
Aurent et la « Baume au Vent » de la montagne de Beaussebérard :
Les inscriptions pour le Stage Escalade en Terrain d’Aventure de Guides06 2024 sont ouvertes. Toutes les informations sont disponibles ici : INFO
En ce 07 avril 2022, nous avons profité d’une météo exceptionnelle pour grimper la ULA dans les gorges du Verdon. Chloé et Hélène ont ainsi pu s’essayer à l’escalade traditionnelle en grande voie terrain d’aventure (TA) le long de cet itinéraire mythique.
La ULA est considérée par beaucoup comme la plus belle et peut être la plus longue fissure TA des gorges Verdon (~200 m). Son niveau relativement accessible (6b max) en fait un mets de choix. Chloé ne s’y trompe pas, elle sait qu’elle va se régaler :
Dimanche 20 février 2022, dans le cadre de la Formation Escalade en Terrain d’Aventure, nous sommes allés grimper à Aiglun avec Odile et Yann. Nous avons choisi d’aller visiter la voie Parfums d’Espagne que Stéphane Benoist et Jean Gounand ont ouverte en 2007 à la mythique paroi dérobée. Une sacré entreprise à la journée en cette saison !
Samedi 29 janvier 2022, dans le cadre de la Formation Escalade en Terrain d’Aventure, je retrouve Odile, Nicolas, Benoît et Jacques pour un morceau de choix. Notre objectif du jour, c’est cette fissure mythique de l’Escalès, la Ula, parcourue pour la première fois en 1972 par Bernard Bouscasse et Marius Coquillat… (#troisptispointsquiendisentlong). Compte tenu de la taille de notre groupe et de la période de l’année, on se dit bien que la probabilité de grimper sous les étoiles en fin de journée est non nulle alors nous optons pour le départ à partir de la vire de R4.
Le 11 novembre 2021 avec Ben, Alex et Cédric, nous poursuivons notre cycle de progression en escalade trad. Après Annot et Aiglun, c’est la Sainte Victoire qui l’emporte avec son fameux Eperon de l’Ermitage. Une journée déroutante où il a fallu non seulement se protéger en terrain d’aventure mais également faire connaissance avec l’escalade exigeante de cette montagne.
Dimanche 27 janvier 2019 dans les ressauts du Baou de Saint-Jeannet, les trois apprentis alpinistes Guillaume, Nicolas et Loïc ont pu apprendre et mettre en pratique certains éléments fondamentaux de l’alpinisme.
Ici, Nicolas s’essaye déjà à l’escalade artificielle dans le premier ressaut:
2 voies superbes dans un lieu magique!
La veille nous avons grimpé les Dents de l’amer au plateau de Castelvieil.
Laure à la fin de la première longueur du Linceul 6a :
Néanmoins, la ligne de fissure reste la trame de toutes ces « histoires verticales ».
Encore une fois les expressions vont bon train et en parler me donne l’impression de réciter du Prévert : « c’est large, puis à doigt, d’abord en écart, puis en verrous! Parfois tu dulférises, mais c’est physique… tu te coinces à nouveau quand ça s’élargit en cheminée, tu rampes, tu ramones et tu te protèges au fond, numéro 5 obligatoire et bandages sur les mains! »
Ah! l’explication de texte ne serait pas triste… heureusement, ces fissures sont souvent amies et acceptent nos babioles métalliques en les serrant bien dans leurs machoires de rocher.
Et c’est rassuré par nos artifices que nous pouvons y exéctuer nos chorégraphies préférées…
Arnaud dans la splendide fissure de « The Beauty« , une des voies incontournables des lieux. Et cerise sur le gâteau, la marche d’approche dans un dédale de canyons est largement à la hauteur de la beauté de la voie! Et cette journée réserve encore des surprises, mais je ne peux pas tout vous dire…
Nous avons pu fréquenter des voies raides et peu équipées, où un subtil dosage de libre et d’artif permet de progresser efficacement. Les jeunes ont pu poser de nombreux points de protection et même pitonner dans certains passages.
Les modules sont appelés « passeports » et concernent les différents terrains que fréquentent les alpinistes.
Le passeport vert se focalise sur le terrain d’aventure et les courses d’arête.
En cette fin novembre, le massif du Caroux se prêtait parfaitement à la réalisation de cette formation.
C’est une belle voie ouverte brillamment en style traditionnel par Pierre Blanc, Jean Coudray et Daniel Stolzenberg en 1965.
Dans les années 90 quelques goujons ont été rajouté, notamment pour sécuriser les relais et une raide dalle en 6a souvent mouillée.
Quelques informations : les cotations sont à mon avis plutôt sous-évaluées et un jeu de friends/coinceurs reste d’actualité.
L’escalade sur le fil est magnifique :
L’endroit est joli, waterproof et idéal pour faire une école d’artif et même du libre en terrain d’aventure.
De gauche à droite, Robin, Jean-Baptiste, et William qui ouvre une nouvelle longueur :
C’est une voie dans le même esprit que l’arête des moussaillons, un cran au dessus au niveau de la difficulté, les longueurs les plus dures sont en 5C/6A.
Le chevauchement d’arête de la fin de la voie, une forme hallucinante pour du calcaire!
Dimanche 11 Décembre, avec Jean Claude et Alessandra, nous avons grimpé Free Tibet, une des
nombreuses voies modernes du Verdon en 5C/6A.
Et cett voie ne déroge pas à la régle : beau rocher, belles gouttes d’eau, et un cadre exceptionnel.
Malheureusement le ciel bleu annoncé aura du mal à se montrer!
Jean Claude arrive à R2.
Ici les goujons n’ont leurs place qu’aux relais, et pour l’atteindre il faudra apprendre
à vous servir des friends, coinceurs, lunules…
A moins de faire du solo !
Un beau dièdre en 6b, plus à droite d’autres fissures plus faciles et bien classes.
Une vidéo du séjour 2011 :
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C’était le 6ème voyage pour l’équipe Guides 06 dans le Wadi Rum.
Grâce à plusieurs variantes en style traditionnel nous n’avons enlevé que 6 goujons, 4 dans
la Cerise sur le gateau et 2 dans les Vertiges de l’Amour.
A chaque fois nous avons remis un piton ou un anneau pour remplacer les goujons qui
empruntaient la voie historique du secteur.
Patrick en action sur les superbes fissures de Pedro Polar :
C’est une superbe voie sur un excellent granit.
A part un passage de 6B ou A0, le reste de la voie se déroule dans le 5/5+,
dans du rocher raide sur bonnes prises.
L’impressionnante 7ème longueur, c’est raide pour du 5.
De retour pour quelques semaines à Nice, nous avons grimpé à Aiglun avec
Géraldine et Armando puis avec Brigitte et Lucie.
Relais confortables et belle escalade sont les maîtres mots de l’éperon des 4 vents.
Au secteur des Deux Aiguilles, nous avons fait le Grand Parcours, D+, 400 mètres.
Romain venant du Québec nous n’avions pas d’autres dates possibles avant longtemps.
Alors que nous pensions griller au soleil….. passés les quinze premiers mètres l’air sec et
un sympathique petit vent frais ont rendus les conditions incroyablement bonnes!!!!!!!
La Sainte-Victoire de la Croix de Provence au Signal :
Le 28 août 2011 nous sommes partis à l’aventure sur la grandiose Torre Trieste.
Nicolas, Marguerite, Gabriel et Robin dans la Cassin, ouverte d’une main de maître par la cordée Cassin-Ratti en août 1935.
Cette voie passe pour être une des plus belles du massif.
Florence, Antoine, Hugo et moi dans la Carlesso, ouverte en août 1934 par Carlesso et Sandri.
La voie très soutenue et le passage dur dans un bouclier de rocher extrêmement compact laissent
le répétiteur partagé entre deux sentiments, la rêverie….et l’incompréhension!
Au-dessus du socle avec de la végétation on distingue un fin trait de végétation presque horizontal, c’est la vire d’attaque.
Les topos indiquent que depuis cette vire la paroi mesure 600 mètres!!
La veille en montant au refuge nous n’y avons pas cru un seul instant…
« Tu verras ce que je te dis 400 mètres maximum !! »
Le lendemain après moult longueurs de 50 mètres et plus de 12 heures d’escalade…
…force est de reconnaitre notre erreur!!
C’est une course de rocher classique de la vallée de Chamonix
qui vaut le détour, avec un super panorama sur le massif de Chamonix.
Le mythique passage du rasoir.
C’est une longue course de 400 métres en terrain d’aventure dans un niveau
soutenue en 4+/5 qui permet de bien se mettre en jambe pour des
objectifs plus ambitieux.